De Montgaillard-Lauragais au Ségala - Etape 4

C'est parti pour une étape de 19 km, sans difficultés aucunes qui va se dérouler entre le village de Montgaillard-Lauragais, jusqu'au hameau du Ségala, se trouvant sur la commune de Labastide-d'Anjou.
Un large chemin, couvert d’une herbe vert sombre, éclairé par une belle lumière du matin, vous invite à suivre le chemin GR 653 qui vous mène d'abord à la petite ville de Villefranche-de-Lauragais.
Bientôt, le canal du midi dont le parcours emprunte le chemin de halage.

Par le canal du midi

Ça et là une ferme ou un pigeonnier construits de briques rouges, typiques de la région du Lauragais, sont cernés de grandes étendues de terres cultivées.
Le chemin est très bien repéré : il est marqué de traces rouges et blanches à chaque intersection, il s’agit des couleurs qui balisent les chemins de grandes randonnées.
Vous voilà dans la traversée de Villefranche-de-Lauragais, mais avant de quitter le village, je vous conseille une halte au café (établissements de plus en plus rares) situé dans la rue principale pour, en fonction de la saison, vous rafraîchir ou vous réchauffer dans une ambiance agréable.
Je quitte la rue principale et le GR 653 pour rejoindre la voie ferrée située en contrebas.

Le chemin de halage

Vous allez maintenant quitter le GR 653 pour rejoindre la voie ferrée située en contrebas de Villefranche-de-Lauragais. Une route longe le rail, elle vous permet de rejoindre le canal du midi à l’écluse de Renneville.
Vous marchez sur la voie verte : chemin de halage parfaitement aménagé longeant les bords du canal.
La proximité de l’autoroute et de la voie de chemin de fer rend l’ambiance plutôt bruyante mais les eaux paisibles du canal semblent compenser. Le chemin parfaitement lisse fait le bonheur des familles se promenant tranquillement en vélo et des joggers.
Bientôt, sur la gauche, le village d’Avignonet-Lauragais, dans le département de la Haute-Garonne, puis, après avoir passé Port-Lauragais, le village Montferrand reconnaissable à sa balise qui servait à repérer la voie aérienne à l’époque de l’aéropostale.
Vous êtes maintenant dans le département de l'Aude.

Une rameuse et des marcheurs

Une rameuse sur son bateau effilé glisse sans bruit. Plus loin, des marcheurs chargés de volumineux sacs à dos arrivent de Arles et se dirigent vers Toulouse : la fin de leur périple.
Vous voilà parvenu à l’écluse de l’Océan, à ce que l’on appelle : le seuil de Naurouze.
Un aménagement imaginé par Pierre-Paul Riquet racontant, comme si cela était nécessaire, la complexité du canal du midi.

Le seuil de Naurouze

L’eau, captée dans la Montagne Noire, au terme d’un parcours d’environ 50 km par des rigoles aménagées arrive au Seuil de Naurouze pour se jeter dans le canal du midi.
Cèdres centenaires, allées de platanes majestueux, bassins où s’ébattent cygnes et canards, le tout, mêlé à la débauche d’ingéniosité et d’énergie nécessaire à la réalisation d’un tel ouvrage d’art.
Ce lieu, au dela de son charme, génère forcément de l'interrogation sur la nécessité, qui est le propre de l'homme, que nous avons à tordre la nature et notre environnement : Mais dans quel but ?
Le seuil de Naurouze nous impose de prendre un peu de temps.

A Labastide-d'Anjou

Poursuivez votre chemin, vous êtes maintenant sur le GR 7, jusqu’au hameau du Ségala situé sur la commune de Labastide d’Anjou.
Le Ségala est composé de quelques maisons réparties de part et d'autre du canal du midi enjambé par un pont.
Un très beau parc idéal pour installer le bivouac vous attends (demander autorisations) pour passer une douce nuit et faire une escapade dans les bras de Morphée.
Fin de l’étape !

Date de dernière mise à jour : 25/10/2023