Cascade et châtaignier - Le village de Roquefère

Lors de la visite du village de Roquefère vous allez voir la façon dont il est niché au fond d’une petite vallée pittoresque où serpente une rivière qui lui a donné son nom: la vallée du Rieutort.
Roquefère est un minuscule village du territoire du Haut-Cabardès, dans le département de l'Aude, serti entre deux pans de montagne qui l’entourent d’un écrin de verdure.
Les maisons, occupées par une vingtaine d'habitants qui seront ravis que vous alliez à leur rencontre, sont dominées par un vieux château du XIIe érigé sur un promontoire rocheux auquel est accolée une charmante petite église.

Roquefère - Aude

Dans le territoire du Haut-Cabardès en Montagne Noire

Pour découvrir le caractère particulier de ce territoire, nous vous proposons la randonnée pédestre de Roquefère qui part du village pour vous mener au hameau de Cubserviès et sa spectaculaire cascade attirant de nombreux visiteurs.
Ici, nous sommes au pays des châtaigniers, des chênes verts et de la bruyère mais pour peu de temps encore car à quelques kms en amont, la végétation change et le sapin remplace la flore méditerranéenne, annonçant le frimas hivernal du Pic de Nore, point culminant de cette région de la Montagne Noire, pointe extrême sud du Massif Central dont nous percevons encore l’influence.

La cascade de Cubserviès

C’est de ce massif cristallin de Nore que né le ruisseau du Rieutort qui traverse le village de Roquefère après avoir franchi les deux barres rocheuses de la cascade du hameau de Cubserviès.
Cubserviès fait partie de la commune Roquefère, posé sur un rocher exposé au nord, jadis très vivant lorsque les terres environnantes du Sambrès étaient des terres agricoles, mais en majorité cerné de cultures de conifères, le hameau est aujourd'hui habité par 2 ou 3 habitants.
Cette chute d’eau spectaculaire située à 6 km au-dessus de Roquefère est à l’origine du creusement de cette petite vallée schisteuse se terminant au hameau de Massefan où le Rieutort se jette dans la rivière l'Orbiel.

Les murets en pierre sèche

Vos serviteurs du Guide du Flâneur ont une tendresse toute particulière pour ce petit coin perdu où ils posent leurs sacs à dos entre deux randos, pour se ressourcer et écrire leurs articles.
Ici, il y a encore quelques temps, les habitants du cru cultivaient des oliviers et de la vigne sur des parcelles en terrasses exposées au sud et maintenues par des murets de pierre sèche.
Au bord de la rivière, quelques rares prairies ou vergers étaient irrigués par un réseau de petits canaux ou "béals", régulés pour l’arrosage par un système de vannes.

Roquefère au pays du châtaignier

Le châtaignier est un arbre très présent autour de Roquefère, il couvre sur les pentes abruptes des montagnes cernant le village.
La châtaigne était utilisée toute l’année fraîche puis séchée, pour la nourriture des hommes et des animaux; on la consommait sous forme de farine, de bouillie ou de soupe. Avec le bois de châtaignier, on fabriquait toutes sortes d’objets tels les piquets pour la vigne ou pour les clôtures et il servait aussi à la confection des charpentes.
Avec l’écorce fine des repousses des châtaigniers sauvages appelée "bridoules", on réalisait des hottes et des paniers en vannerie.
C’était l’époque où les "Montagnols" descendaient vers la plaine pour aller vendanger et où les Paybasols montaient vers la montagne pour la récolte des châtaignes.

Lavoirs et fontaines sont le petit patrimoine bâti

Tout un petit patrimoine bâti en pierre du pays, bien caractéristique de la Montagne Noire (lavoirs, fontaines, cabanes de vignes ou de bergers, glacières…) parsème le village de Roquefère et les hameaux environnants de ce terroir reculé, mais ô combien attachant que nous vous conseillons vivement de venir découvrir sans tarder.

Qui aurait pu croire que Le Guide du Flâneur, lors de sa création en 2010, serait encore d’actualité aujourd'hui.

Nous pensions que, nous tous, habitants de la planète, connaissant la situation décrite par les multiples rapports du GIEC, nous allions forcément revoir notre façon de découvrir le monde.

Nous savions pertinemment que découvrir la France en pratiquant un tourisme alternatif et solidaire intéresserait peu.
Pensez donc, un tourisme où l’on part près de chez soi, à pieds, pour rencontrer le paysan du coin ! Alors que des vacances réussies c’est traverser la planète pour plonger dans les eaux bleues d'une piscine.
Mais l’idée était de proposer un contrepoint, une proposition touristique qui nous amène à nous questionner sur notre façon d’habiter le monde.

Aujourd’hui, 1,8 milliard de touristes sillonnent la planète. Chaque jour 150 milles avions décollent dans le monde. On construit des bateaux de croisières emportant à leur bord 10,000 personnes. Les grands sites touristiques agonisent.

Et tout ça pourquoi, pour qui ?

En 2019, les 170 milliards d’Euros générés par le tourisme en France ont profité aux Compagnies aériennes, groupes hôteliers, voyagistes ou industrie agro-alimentaire.

Au Guide du Flâneur nous disons STOP !

Nous travaillons énergiquement à développer un tourisme préservant l’essentiel et profitant à nous tous.

Mais ce travail a un coût.

Pour rester indépendant, d’accès libre et sans pub, nous avons besoin de vous !

Vous utilisez Le Guide du Flâneur, pour organiser vos vacances, découvrir une randonnée ou une bonne adresse, car il parle à vos convictions : faites un don.

Quels que soient vos moyens, vos dons font la qualité et l’indépendance de ce guide.

Effectuez vos versements, en moins de deux minutes, à partir de 1 €, ponctuels ou, si vous en avez les moyens, mensuels, pour un impact fort à long terme.

Merci.

Je soutiens Le Guide du Flâneur