Musée de l'humanisme et du féminin

Nous partons découvrir le monde de Claudius de Cap Blanc et son musée de l’Affabuloscope, composé de 1500 m² de questionnements et de 3 étages de déconstruction de croyances.
Dans cet espace, on y découvre notre aliénation absurde à la machine, avec Média-Toc, l’info n'est qu'un produit de consommation, les Amidonnoirs calment les inquiétudes masculines liées à sa virilité, avec le signe de la vulve le féminin est au centre du monde.
Plus de 650 œuvres pour agiter la réflexion des petits et des grands !

Mas-d'Azil - Ariège

Les machines du musée de l'Affabuloscope

Au rez-de-chaussée du musée, de nombreuses machines ingénieuses et esthétiques sont accompagnées d’un texte explicatif souvent hilarant. Ces machines servent à broyer du noir, à verser dans le tragique, ou encore à redresser les tords.
A l’heure où nous sommes tous esclaves de la machine, où la technique est devenue une religion, où certains demandent la suppression des écoles d’ingénieurs ; ces nombreuses créations amènent à nous questionner et à mettre du poétique dans nos vies.

Les amidonnoirs de l'Affabuloscope

Claudius de Cap Blanc a créé les amidonnoirs pour répondre aux inquiétudes des hommes concernant leur virilité. Il en a créé de nombreux modèles ; des rotatifs, des hybrides ou encore à chambre de réception coudée.
Mais comme l’homme adore comparer Claudius à fait des outils pour mesurer l’érection.
A quand l’appareil qui va définir celui qui pisse le plus loin ?

Média-toc, comment se mettre à l'abri des médias

D’après Claudius il y a 2 mondes. Le monde de ceux qui fabriquent et ceux qui consomment l’information.
Gaver le consommateur d’infos, pour le rendre dépendant, sans jamais provoquer d’indigestion, c’est le tour d’équilibriste du créateur d’information.
Mais comment se mettre à l’abri de cette perpétuelle sur-information, comment éviter que le tintamarre médiatique ne pénètre nos esprits et nos corps. La question est posée !

Le signe de la vulve et du féminin

L’univers, l’espace et la lumière sont féminins et Claudius tient à les célébrer. Il éparpille dans ses montagnes ariégeoises et partout dans le monde des pierres vulvaire. Il sculpte des symboles féminins dans la roche. Il entaille l’écorce des arbres pour en faire des « arbresses ».
Ce qui étonne profondément le fondateur du musée de l’Affabuloscope, c’est l’existence du masculin et du féminin.

Impossible de résumer le musée de l'Affabuloscope

La somme colossale de créations réalisées par Claudius de Cap Blanc, libre-penseur, bourlingueur et féministe, est un prétextes à raconter des histoires.
Le musée de l’Affabuloscope est une claque intellectuelle.
Jeux de mot et pensées déstabilisantes, désopilantes ou extravagantes nous mènent à réfléchir sur le patriarcat, le consumérisme, le capitalisme et la religion.
Dérangeant parce que libre, cet humaniste a mené sa vie de main de maître jusqu’au bout et jugeant qu'il en avait fait le tour et que le sens lui en échappait, il décida, de lui-même, de retourner dans le ventre de la terre.
Précipitez vous !

Qui aurait pu croire que Le Guide du Flâneur, lors de sa création en 2010, serait encore d’actualité aujourd'hui.

Nous pensions que, nous tous, habitants de la planète, connaissant la situation décrite par les multiples rapports du GIEC, nous allions forcément revoir notre façon de découvrir le monde.

Nous savions pertinemment que découvrir la France en pratiquant un tourisme alternatif et solidaire intéresserait peu.
Pensez donc, un tourisme où l’on part près de chez soi, à pieds, pour rencontrer le paysan du coin ! Alors que des vacances réussies c’est traverser la planète pour plonger dans les eaux bleues d'une piscine.
Mais l’idée était de proposer un contrepoint, une proposition touristique qui nous amène à nous questionner sur notre façon d’habiter le monde.

Aujourd’hui, 1,8 milliard de touristes sillonnent la planète. Chaque jour 150 milles avions décollent dans le monde. On construit des bateaux de croisières emportant à leur bord 10,000 personnes. Les grands sites touristiques agonisent.

Et tout ça pourquoi, pour qui ?

En 2019, les 170 milliards d’Euros générés par le tourisme en France ont profité aux Compagnies aériennes, groupes hôteliers, voyagistes ou industrie agro-alimentaire.

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Date de dernière mise à jour : 09/10/2024

Le musée de l'Affabuloscope de Claudius de Cap Blanc