Conserverie Kerbriant - Sardines en boites artisanales

Une entreprise familiale dirige la conserverie Kerbriant

Nous cherchions une conserverie artisanale et de préférence familiale et nos vœux ont été exaucé puisque nous avons pris connaissance de celle de Mme, Melle et Mr Le Gal.
Nous avons alors appris que c’était la dernière conserverie de produits de la mer sur Douarnenez à travailler de cette façon, en élaborant et transformant tout sur place, à la main comme dans l’ancienne tradition des conserveries bretonnes.

30 ans d'expérience

Cette entreprise a vu le jour il y a 28 ans sur la commune de Beuzec-Cap-Sizun, elle s’est transplantée depuis à peine deux ans à Douarnenez où elle travaille à faire connaître ses spécialités auprès des autochtones, habitués depuis longtemps aux produits des grosses conserveries de Bretagne distribués dans toutes les grandes surfaces locales et dont nous ne citerons pas les noms car ils ont les moyens de se faire leur propre publicité.

Un savoir-faire différent

Dans l’entreprise « Kerbriant », les moyens ne sont pas les mêmes et surtout le savoir-faire est différent.
Mr Marc Le Gal, le gérant de cette conserverie artisanale nous a bien expliqué sa façon de travailler et de voir les choses ; pour lui, ce qui est primordial, c’est la mise en avant de ses produits qui ne se veulent pas être comme ceux des autres conserveries.

Une certaine vision de la qualité

Pour l’autre produit phare : le thon albacore, il provient du Pacifique où il est pêché par de petits bateaux qui font directement le nettoyage et la découpe sur place dans le bateau où il est de suite mis à congeler. Il sera ensuite cuisiné à son arrivée dans l’atelier artisanal et mis un peu à toutes les sauces avec certificat de traçabilité en bonne et due forme, comme tous les autres plats de poissons cuisinés à base de sardines et de maquereaux dont la maison Kerbriant s’est fait une spécialité.

Visite du laboratoire

Pour cet épicurien amateur « du bien manger », la traçabilité de ses produits est essentielle, de même que la façon d’expliquer sa démarche et de faire visiter son entreprise à sa clientèle afin qu’elle se rende compte de la qualité des ingrédients utilisés pour les recettes, du sérieux et du savoir-faire avec lesquels elles sont élaborées et ce, du début à la fin de la chaîne de fabrication.

Un petit effectif

Pour cela, il est secondé très efficacement et uniquement par sa femme Véronique et sa fille Céline avec lesquelles il travaille en parfaite harmonie. Malgré ce peu d’effectif, l’entreprise Kerbriant, ayant fait le choix d’investir dans du matériel performant pour travailler dans les meilleures conditions sanitaires et pratiques qui soient, fabrique par an, environ 90 000 boîtes et bocaux de produits cuisinés entièrement faits main.

Les nouvelles recettes de la conserverie Kerbriant

Avant d’être mises sur le marché, les nouvelles recettes sont testées par des amis, des proches ou lors de marchés du terroir où les gens lui disent vraiment ce qu’ils en pensent : résultat, une belle gamme de produits diversifiés, bien travaillés, avec des créations originales pour bien se démarquer de ceux déjà existant.
Ici, on utilise pour les recettes uniquement la partie noble du poisson et même pour faire la soupe de poissons !
Les déchets quant à eux sont recyclés pour servir de base à l’industrie cosmétique ou pour faire des aliments pour les animaux.

Face à la grande distribution

La vente des produits se fait principalement en direct dans leur belle et attractive boutique de Douarnenez qui jouxte leur atelier de fabrication. Ils y reçoivent une nombreuse clientèle touristique; ils vendent aussi par correspondance ou bien lors de salons gastronomiques.
L’entreprise voulant faire connaître son savoir-faire artisanal a décidé aussi de travailler en direct avec un réseau de magasins de petits producteurs locaux à travers toute la France.

Le respect du consommateur

Il y en a assez, nous a dit Mr LE GAL, de toute cette grande distribution qui gagne sa vie sur le dos des petits producteurs, il faut que nous, artisans du bien-faire et du bien-manger, nous soyons structurés face à ce racket autorisé des grandes surfaces sur nos marges bénéficières, afin que le consommateur puisse manger bon sans le surpayer, tout en étant informé de ce qu’il met dans son assiette.

Une entreprise engagée

Il a bien raison Mr Le Gall de réagir ainsi et divers réseaux qui fonctionnent très bien par le bouche à oreilles, tels : La Ruche qui dit oui ou Planète alimentaire l’ont compris aussi ; le bras de fer entre la grande distribution et les petits producteurs est en train de se jouer ; soyons vigilants et espérons que ce ne sera pas le pot de terre contre le pot de fer.
Les labels, il n’y croit pas trop non plus, ce chef d’entreprise, ancien commercial de la grande distribution passé dans l’autre camp, ce sont des trompe-consommateurs qui sont souvent achetés aux organismes qui les délivrent.

Ça se montre et se déguste

Si vous voulez en savoir plus sur le travail artisanal de la conserverie de poisson, la bonne adresse: rendez-vous à l’entreprise Kerbriant de Douarnenez, vous y serez reçus avec amabilité et convivialité, on vous montrera toutes les opérations nécessaires à l’élaboration d’un plat cuisiné de poisson : du nettoyage en passant par la cuisson, l’emboîtage, le jutage, le sertissage et jusqu’à la stérilisation, plus rien ne sera un secret pour vous.

Qui aurait pu croire que Le Guide du Flâneur, lors de sa création en 2010, serait encore d’actualité aujourd'hui.

Nous pensions que, nous tous, habitants de la planète, connaissant la situation décrite par les multiples rapports du GIEC, nous allions forcément revoir notre façon de découvrir le monde.

Nous savions pertinemment que découvrir la France en pratiquant un tourisme alternatif et solidaire intéresserait peu.
Pensez donc, un tourisme où l’on part près de chez soi, à pieds, pour rencontrer le paysan du coin ! Alors que des vacances réussies c’est traverser la planète pour plonger dans les eaux bleues d'une piscine.
Mais l’idée était de proposer un contrepoint, une proposition touristique qui nous amène à nous questionner sur notre façon d’habiter le monde.

Aujourd’hui, 1,8 milliard de touristes sillonnent la planète. Chaque jour 150 milles avions décollent dans le monde. On construit des bateaux de croisières emportant à leur bord 10,000 personnes. Les grands sites touristiques agonisent.

Et tout ça pourquoi, pour qui ?

En 2019, les 170 milliards d’Euros générés par le tourisme en France ont profité aux Compagnies aériennes, groupes hôteliers, voyagistes ou industrie agro-alimentaire.

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Date de dernière mise à jour : 13/11/2024

La conserverie Kerbriant à Douarnenez