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Horreur à Arreau

Michel Aznar Par Le 10/10/2014

Dans Le blog de Doudouche

Je suis connue pour mes siestes et mes nuits profondes que rien ni personne ne peuvent perturber. Mais manifestement à Arreau, dans les Hautes-Pyrénées, il y a sur les coups de 21 heures, tous les soirs et plus particulièrement en octobre, un cri lugubre et lancinant, répété plusieurs fois qui m’a glacé le sang et m’a fait sortir de ma profonde léthargie.

Les coulisses du Guide du Flâneur

On me brame dans les oreilles

J’ai eu beau me tourner et me retourner, me mettre sur le dos les pattes relâchées (ma position favorite), en parfaite relaxation et décontraction pour me rendormir, rien n’y a fait ! Le hurlement recommençait à intervalles régulier.
Mes maîtres n’ont pas eu l’air de s’affoler mais lorsque je suis sortie du camion le matin, après avoir passé une nuit blanche, j’avais l’oreille aux aguets, la truffe en émoi et les pattes flageolantes.

Une balade sur le qui-vive

Je scrutais de tous les côtés et la moindre odeur me paraissait suspecte. Nous sommes partis un peu plus tard randonner dans les bois et sur les crêtes, je n’en menais pas large étant toujours sur le qui-vive et le moindre bruit me faisant sursauter. Finalement la balade s’est bien passée et c’est fourbue et contente que j’ai retrouvé mon petit lit douillet sous la table après avoir bien mangé. J’étais sur mon premier sommeil réparateur, quand, HORREUR, le cri déchirant a retentit à nouveau juste au-dessus de moi, à l’intérieur même de Julot (Camping-car) où je me croyais à l’abri.

Rassurée

Heureusement la main douce de ma maitresse m’a caressé et tout en me rassurant elle m’a alors expliqué que ce meuglement sinistre provenait du micro qui avait enregistré le brame du cerf le soir au fond du bois.
Et bien moi, je m’en fiche, mais si j’étais une biche je détalerais illico-presto des quatre sabots sans voir la tête de ce dingo !